De plus en plus de territoires se dotent d’un schéma directeur ou d’une stratégie cyclable et portent la volonté d’augmenter la part modale du vélo. Cependant, les pistes cyclables ne sont pas le seul levier pour développer cette pratique. Il en existe un autre, largement sous-développé : la complémentarité entre le vélo et les transports collectifs. Tout le monde n’a pas la possibilité de réaliser l’intégralité de son trajet à vélo. Dans ce cas, l’option encore trop souvent privilégiée est la voiture individuelle, qu’on soit conducteur·trice ou passager·e. Cette formation vise à comprendre comment rendre efficace la combinaison entre le vélo et le bus, afin de créer une alternative crédible et souhaitable pour favoriser l’essor de transports peu carbonés (vélo et transports collectifs) à un coût raisonnable pour les usager·es. Cette formation s’intéresse principalement aux usager·es non motorisé·es, que ce soit de manière temporaire (suspension de permis, blessure) ou longue durée (mineur·es, personnes en situation d’handicap).

De nombreux acteurs sont impliqués dans les mobilités actives avec leurs propres méthodes de travail et compétences correspondant à leur obligation (institutions) et aussi leur histoire et leur fonctionnement (association militante, collectif participatif d’habitants…). Dans certaines situations, les collectivités territoriales ne s’appuient pas assez sur l’expertise d’usage des cyclistes. En miroir, les associations et usagers ne savent pas toujours comment interagir au mieux dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques en faveur du vélo et de la marche. En prenant le fil des schémas directeurs et des projets d’aménagement en faveur de la marche et du vélo, l’ambition de cette formation est de guider les acteurs locaux vers l’action grâce à une plus fine collaboration et connaissance des expertises de l’écosystème des mobilités actives.