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De plus en plus de territoires se dotent d’un schéma directeur ou d’une stratégie cyclable et portent la volonté d’augmenter la part modale du vélo. Cependant, les pistes cyclables ne sont pas le seul levier pour développer cette pratique. Il en existe un autre, largement sous-développé : la complémentarité entre le vélo et les transports collectifs. Tout le monde n’a pas la possibilité de réaliser l’intégralité de son trajet à vélo. Dans ce cas, l’option encore trop souvent privilégiée est la voiture individuelle, qu’on soit conducteur·trice ou passager·e. Cette formation vise à comprendre comment rendre efficace la combinaison entre le vélo et le bus, afin de créer une alternative crédible et souhaitable pour favoriser l’essor de transports peu carbonés (vélo et transports collectifs) à un coût raisonnable pour les usager·es. Cette formation s’intéresse principalement aux usager·es non motorisé·es, que ce soit de manière temporaire (suspension de permis, blessure) ou longue durée (mineur·es, personnes en situation d’handicap).

Revoir son plan de circulation en faveur des modes actifs permet à la fois de faciliter les déplacements à pied et à vélo, mais aussi d’améliorer la qualité de vie. Quels sont les étapes clefs d’un projet de plan de circulation ? quels acteurs à associer ? quels arguments à mobiliser pour convaincre de sa pertinence ? Dans la formation sera également abordé l’intérêt d’utiliser la méthode de l’expérimentation et comment appliquer des outils techniques sur un cas concret.

La marche et le vélo sont reconnus comme modes de déplacement du quotidien dans les territoires urbains, mais la légitimité des mobilités actives est encore à démontrer dans certains territoires peu denses. Ces Journées Laboratoire, à la demande et territorialisées, s’adressent aux collectivités, aux partenaires associatifs et de développement du territoire (CAUE, OT…) qui souhaitent faciliter la marche et le vélo comme solutions pour les déplacements du quotidien par un travail coopératif entre acteurs locaux.

En milieu rural, le vélo et la marche se développent dans une culture à dominante automobile. Cette formation vise à découvrir un panorama d’actions et de services permettant d’inciter à la pratique des mobilités actives, différentes des aménagements et infrastructures.

Réunion publique, concertation, participation… comment faire participer la société civile dans les projets de mobilités actives ? Quels sont les objectifs, les différentes méthodes et les outils ? Cette formation présente les fondamentaux de la participation citoyenne pour vos futurs projets de mobilités actives

Après l’engouement pour le vélo et la pratique de la marche dans les centres urbains, les personnes des territoires ruraux souhaitent également modifier leur mobilité. Comment adapter rapidement et sobrement les territoires ruraux pour y faciliter les mobilités actives ? Au cœur de cette formation : la question du plan de circulation rural pour le vélo et la marche.

L’aménagement et la distribution de l’espace public est un levier important à repenser pour mieux répondre à des enjeux climatiques, de la sécurité routière, de la santé ou encore de l’inclusion. Favoriser les modes de déplacements les plus actifs et les moins polluants comme la marche, la pratique du vélo ou l’usage des transports en commun et questionner la place de la voiture permet de repenser l’espace public pour le rendre plus sûr, agréable et sain. Cette formation vise à acquérir les notions et connaître les outils disponibles pour apaiser la circulation motorisée mais aussi comprendre comment prendre en compte les besoins des usagers en ces temps de transition quant à nos modes de déplacements. Pour cela, sera également abordée l’approche du système sûr (Vision Zéro) qui, de par son caractère holistique, entend revoir complètement notre conception de la route.

Afin d’assurer la sécurité et le confort des usagers cyclistes et piétons, le souci du détail est primordial dans la conception des projets d’aménagement. Cette formation permet de mobiliser une palette d’outils de « détails de conception » pour la mise en œuvre des aménagements. Les outils de conception qui y sont traités concernent en majorité les cyclistes mais aussi, pour une partie d'entre eux, les piétons. Elle s’adresse à des maitres d’ouvrages, assistants à maitre d’ouvrage, aménageurs ou bureaux d’étude impliqués dans la réalisation de projets d’espace public, mais également à des associations d’usager·es désireuses de suivre de façon approfondie la qualité de ces projets. Important : pour participer à cette formation, il est nécessaire de connaître au préalable les différents types d’aménagements cyclables et piétons et leur domaine d’application (qui font l’objet de la formation « Aménagements cyclables et piétons : comment choisir ? »)

De nombreux acteurs sont impliqués dans les mobilités actives avec leurs propres méthodes de travail et compétences correspondant à leur obligation (institutions) et aussi leur histoire et leur fonctionnement (association militante, collectif participatif d’habitants…). Dans certaines situations, les collectivités territoriales ne s’appuient pas assez sur l’expertise d’usage des cyclistes. En miroir, les associations et usagers ne savent pas toujours comment interagir au mieux dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques en faveur du vélo et de la marche. En prenant le fil des schémas directeurs et des projets d’aménagement en faveur de la marche et du vélo, l’ambition de cette formation est de guider les acteurs locaux vers l’action grâce à une plus fine collaboration et connaissance des expertises de l’écosystème des mobilités actives.

L’augmentation de l’usage du vélo sur le territoire français, et notamment dans des milieux urbains avec un certain niveau de densité, a récemment créé ou exacerbé des antagonismes avec d’autres usagères et usagers de la voirie. Ces antagonismes opposent cyclistes et automobilistes, mais également cyclistes et piéton·nes. Si les enjeux de cohabitation et de partage de l’espace public sont différents dans les deux cas, il convient toutefois de les examiner en détail, afin de pouvoir les comprendre et, à terme, de les prévenir et diminuer.

Améliorer la qualité des projets d’aménagement cyclables et piétons passe aussi par une meilleure connaissance des étapes et contraintes de mise en œuvre. Permettre à des publics non spécialistes de la réalisation d’espaces publics de s’approprier le cadre de mise en œuvre des projets est une opportunité pour développer la collaboration entre acteurs, et in fine, de mieux répondre aux besoins des usagers. Important : pour participer à cette formation, il est nécessaire de disposer d’une connaissance de base des aménagements cyclables et piétons (en participant par exemple à la formation « Aménagements cyclables et piétons : comment choisir ? »). Cette formation sur le projet partenarial peut également compléter utilement la formation « aménagements cyclables et piétons : quels principes de conception ? »