Renforcer, dans le même temps, l’esprit d’équipe et la politique RSE d’une entreprise.
C’est l’esprit de la journée solidaire, qui, contrairement à ce que son nom semble indiquer, n’a rien à voir avec la journée de solidarité. Dans la lignée du mécénat d’entreprise, ces moments permettent, par des actions concrètes, d’apporter une aide tangible à des établissements ou des associations qui œuvrent sur des projets d’intérêt général.
La journée solidaire, une forme de mécénat par l’action
La journée solidaire s’inscrit dans le cadre du mécénat d’entreprise. Inscrit dans le paysage économique depuis que l’entreprise existe, le mécénat consiste à faire des dons au profit d’organismes d’intérêts généraux, sans contrepartie.
Souvent, les structures choisies vont correspondre à des valeurs fortes et affichées dans la structure.
Les dons de mécénat peuvent être de 3 types et ils ouvrent droit à des réductions d’impôts :
- en numéraire : c’est le don financier
- en nature : l’entreprise donne un bien mobilier (matériel, nourriture, fournitures…) ou immobilier
- en compétence : l’entreprise met à disposition son personnel ou effectue une prestation pour l’organisme d’intérêt général qui aura été choisi.
Organiser une journée solidaire va entrer dans la troisième catégorie : on propose que l’ensemble des personnes de l’équipe viennent participer à un projet, sur une journée, dans une association ou une institution.
Sur la forme, cette journée pourrait correspondre à une journée de cohésion classique. Elle va en effet permettre aux membres de l’organisation de se rencontrer et de coopérer en dehors de leur quotidien.
Le fait de travailler ensemble, dans un contexte et sur des tâches différentes, va avoir pour effet de renforcer les liens et l’esprit d’équipe.
Cependant, sur le fond, l’esprit d’une journée solidaire est aussi de leur permettre de s’ouvrir à d’autres valeurs et de participer à des actions qui dépassent le cadre de la structure qui les emploie.
Des formes plurielles
Les journées solidaires peuvent se dessiner différemment, selon l’objectif qu’on leur donne.
La première option et peut-être la plus simple, c’est de co-construire un projet sur une journée avec un organisme et de faire participer l’ensemble de l’équipe sur ce projet.
Le choix de la structure bénéficiaire va se faire en fonction des valeurs de l’entreprise : elle peut autant être orientée vers les questions d’environnement (associations de défense de l’environnement, mais également syndicats de gestion forestière), d’éducation (écoles, collèges, lycées) que sociales ou sur des questions de handicap.
Dans ce cadre, l’idée de renforcer l’esprit d’équipe sera d’autant plus fort que les personnes auront mené à bien un projet à la fin de la journée.
On peut également imaginer plusieurs ateliers sur la journée, avec des thématiques différentes.
Un atelier de sensibilisation sur les sujets d’environnement, un autre d’information sur le handicap, un autre encore sur la question de l’illettrisme… Cette forme va permettre aux personnes de s’impliquer sur des sujets variés.
Elle est intéressante sur deux plans : d’abord, dans le cas où l’entreprise veut élargir sa politique RSE, mais ne s’est pas encore fixée de sujet.
Cela demande un peu plus de suivi, afin de retenir une thématique et un éventuel plan d’action pour la suite, mais cela aura l’avantage de faire sens auprès des équipes.
Le second avantage : ces ateliers peuvent susciter des vocations hors du cadre de travail.
S’il est possible de proposer des ateliers sur des sujets totalement différents, on peut aussi imaginer des ateliers divers sur un même sujet.
Par exemple, une journée solidaire sur le thème de l’environnement qui comprend un atelier de sensibilisation sur le climat, un autre sur des actions de rempotage pour reboiser un espace et un dernier sur une initiation à la reconnaissance des essences et de leur fonction dans les espaces naturels…
Chacune de ces possibilités a un intérêt, l’idéal étant d’être clair dans ses ambitions et de permettre d’incarner pleinement les valeurs de l’entreprise à travers ces journées solidaires.
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Organiser une journée solidaire par an
Dans le cadre d’une démarche RSE construite, l’idée d’organiser une journée solidaire permet de mobiliser les équipes sur un même sujet, une journée entière, avec un résultat tangible et immédiat.
Comme toujours dans le cadre d’une démarche de ce type, il sera important de l’associer avec une communication interne et externe appropriée, afin de participer à l’image de marque de l’entreprise ainsi que sa marque employeur.
En parallèle et même si les journées solidaires ne sont pas vraiment des journées de cohésion, elles concourent au renforcement des liens à l’intérieur des équipes et au sentiment d’appartenir à une structure qui fait sens.
En ce sens, intégrer dans l’agenda de la structure un rendez-vous annuel permet de consolider à la fois l’incarnation des valeurs de l’entreprise et la cohésion du collectif de travail.
Précédemment sur Skills Mag